Que pouvons-nous faire ? C’est la question qui revient régulièrement, alors que les voyages entre la France et la Terre Sainte sont mis entre parenthèse. Maintenez le lien ! nous répondent les enseignants des écoles, ainsi que Stéphane Vrevin, du Service culturel du Consulat général de France à Jérusalem.
En novembre 2023, à l’initiative d’Henri, un parent d’élève de l’école de la Providence à Paris, proposition est faite aux enseignantes de faire rédiger des cartes de vœux par leurs élèves afin qu’elles parviennent, en temps et en heure, aux élèves d’une école latine proche de Ramallah, Aboud. La proximité n’ôte pas l’isolement. Ce n’est qu’en février que sœur Silouane, responsable pédagogique de l’enseignement du français dans les écoles latines de Terre Sainte, peut déposer près de deux cents cartes de vœux, colorées, découpées, joyeuses, dans l’école où enseigne Lana.
Les élèves de Lana prennent à cœur l’enseignement de cette langue d’ouverture à la culture qu’est le français. Plusieurs étés d’affilée, des jeunes sont venus animer quelques journées en français avec les élèves. Parmi eux des compagnons des Scouts et Guides de France, et des élèves du lycée Stanislas à Paris. Béatrice, une professeure-documentaliste de l’Enseignement catholique breton, a elle passé une année scolaire en soutien à la professeure de français (l’occasion de créer un petit cours de français pour les parents de l’école). Et l’année dernière, c’est une école de l’Enseignement catholique de l’Ain qui a accueilli une quinzaine d’élèves de Lana, à la découverte d’une région magnifique.
En juin prochain, des collégiens élèves de 6e et 5e sont prêts à découvrir une région française, accueillis en établissement : qui est partant ?