Elles sont trois cette année à s’être décidées. Vanessa, Marion et Béatrice souhaitaient partir cet été en Israël ou en Palestine, dans une école chrétienne, participer avec leurs homologues sur place à l’animation de vacances en français : les voilà parties, l’une dans un petit village chrétien des Territoires palestiniens, les deux autres a Jérusalem.
Vanessa Michalon est enseignante à Épinay, en Île-de-France. Elle enseigne en moyenne section dans l’école Sainte-Thérèse. Il y a un an déjà, elle organisait avec un groupe d’amis – issus pour certains du monde de l’enseignement, d’autres non – un camp en français dans l’école melkite de Ramallah. En lien avec l’équipe de coordination du Réseau Barnabé, elle avait préparé en amont cette dizaine de journées de jeux qui ont été, selon Naela Rabah, la directrice de l’école, un succès. C’est cet été à Taybeh qu’elle repart, participer à la session de français que les sœurs de la Sainte-Croix de Jérusalem y organisent chaque année depuis l’an 2000 dans l’école du Patriarcat latin de Jérusalem.
Béatrice Milcamp, elle, connait la Terre Sainte depuis la rentrée scolaire de septembre 2014. Elle démarrait alors une mission de deux années pour la Délégation catholique pour la Coopération, en tant qu’assistante des professeurs de français à Aboud, petit village chrétien proche de Ramallah, puis en 2015-2016 dans l’école melkite de Ramallah. De retour en France, professeur-documentaliste à la Joliverie, un groupe scolaire catholique de Nantes, elle fait appel au Réseau Barnabé pour repartir deux semaines cette fois-ci dans la Vieille ville de Jérusalem, au collège des Frères lasalliens.
Marion, responsable de vie scolaire d’un établissement catholique parisien, La Rochefoucauld, fait aussi partie de l’équipe d’animatrices de ce camp d’une dizaine de journées tout en français proposé chaque été aux élèves. Sœur Silouane, l’organisatrice du camp à Jérusalem, a en juin dernier passé quelques jours à La Rochefoucauld avec ses élèves, nouant ainsi des liens entre les deux établissements scolaires.
Nombreux sont les professeurs de l’Enseignement catholique à entamer chaque année un projet au sein du Réseau Barnabé : qu’il s’agisse de simples correspondances entre élèves ou de voyages pédagogiques, le lien créé avec leurs homologues de Jérusalem, Bethléem, ou même Gaza, laisse une trace qu’on aime entretenir, modeler, recréer au fil des ans. Car là est la saveur de l’engagement avec les écoles de Terre Sainte. Initiées en faveur du rayonnement de la langue française et dans un désir d’ouverture culturel, ces actions entraînent avant tout une relation entre pédagogues, une meilleure connaissance de soi, de sa pratique professionnelle, et sèment de profonds échanges. “Ces échanges sont riches, insiste Vanessa, la Terre Sainte attire à elle des personnes de cœur”, qu’ils s’étendent sur quelques jours d’été comme un camp de vacances ou sur plusieurs années comme des correspondances scolaires ou un volontariat avec La DCC.
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