Jeries enseigne le français dans l’école latine de Aïn Arik. Fort de son expérience avec ses élèves de 6e sur des photographies anciennes dans le programme Re-Présentations, Jeries décide d’étendre ce travail de recherche iconographique, identitaire à d’autre élèves, sous un autre format.
Actuellement en grade 4 (CM1 en France), ils sont une trentaine à apprendre le français dans cette école située à quelques kilomètres de Ramallah. Jeries leur a proposé de réfléchir à ce qu’ils aimeraient, chacun, laisser en archive. Travail sur la mémoire, sur une projection dans l’avenir aussi. Chacun a apporté de chez lui une photographie, une lettre, un dessin, a rempli un court questionnaire, les a mis dans une enveloppe à ses nom et prénom, le tout étant réuni dans une boîte en carton qui sera ouverte… un jour.
Au collège, la plupart d’entre eux iront à Ramallah, dans l’école latine où on apprend le français dès la maternelle. Jeries maîtrise une pédagogie qui, sortant des sentiers battus, permet à chacun de découvrir la langue française à travers des projets innovants, séduisants… Nul doute que ses élèves seront préparés à aller dans ce collège, maitrisant au mieux le français bien sûr, mais aussi forts de ces expériences leur demandant de travailler sur eux-mêmes et sur les messages qu’ils souhaitent transmettre.
