Mission

Un peu d’histoire

Le Réseau Barnabé est né fin 2006 pour répondre à l’appel du Conseiller de coopération et d’action culturelle du Consulat général de France à Jérusalem. Il s’agissait de promouvoir les échanges avec les établissements scolaires chrétiens, principaux vecteurs de la langue française, et de fortifier la tradition éducative des écoles de Terre Sainte. Après une visite sur place, le Secrétaire général de l’Enseignement catholique  en France a confirmé la Direction diocésaine de l’Enseignement catholique de Paris comme coordinateur national. L’existence du Réseau Barnabé a été à l’origine de la visite de plus de 800 enseignants en Terre Sainte, de stages de formation, d’échanges et de voyages d’élèves…

Aujourd’hui

Alors que le conflit israélo-palestinien et la situation au Moyen-Orient en général sont une épreuve et une source de division, les éducateurs chrétiens sont appelés à maintenir ensemble des positions parfois inconciliables à vue humaine : solidarité avec les personnes, souci de la justice, sens des responsabilités et de l’histoire, refus de la violence ou du parti pris qui conduirait à rejeter des frères en humanité quelques soient leurs positions ou leurs torts éventuels. Les institutions scolaires partenaires émanant de communautés chrétiennes arabes, les éducateurs français sont invités à ne pas ignorer la société israélienne et les communautés juives et chrétiennes qui y vivent.

La mission des établissements scolaires catholiques français au sein du Réseau Barnabé est exclusivement une mission éducative, spécialement d’éducation à la paix. Celle-ci passe par la découverte de l’autre, l’engagement fidèle, la remise en cause de soi, la recherche de l’unité.

Elle passe aussi par la prière, en forme d’intercession, en acceptant de se tenir, par amour, au cœur du conflit sans en alimenter la violence et pour s’en remettre à Dieu, source de notre espérance.

À voir aussi

« On distribuait alors à chacun suivant ses besoins. Joseph, surnommé par les apôtres Barnabé (ce qui veut dire « l’homme du réconfort »), lévite originaire de Chypre, possédait un champ ; il le vendit, apporta l’argent et le déposa aux pieds des apôtres. »

(Actes 4, 35-37)